« [Le Moniteur Canadien] », Le Canadien, vol. 25, no 52, 7 septembre 1855, p. 2 :


Le Moniteur Canadien, probablement avec l'intention de mettre en défaut la prévoyance du gouvernement et du peuple entier de la province, se mêle de critiquer un peu tard la pensée intime qui aurait, selon lui, déterminé la visite au Canada de M. le commandant Belvèze. Cette feuille a le bonheur de s'entendre en diplomatie européenne à peu près comme elle s'entend en politique locale. Il n'est pas malaisé de le lui faire voir; il suffira de la citer.




« [Le Moniteur Canadien] », Le Canadien, vol. 25, no 53, 10 septembre 1855, p. 2 :


On a pu voir, par nos citations textuelles du Moniteur Canadien, avec quelle magnanimité ce journal attend le départ de M. le commandant français Bellevèze [sic], pour lui reprocher en termes de dénigrement sa mission d'affaires en Canada, et inculper, par là même, le gouvernement et la province entière du bon accueil qu'il en a reçu. Ce n'est pas qu'il faille s'inquiéter fort des appréciations du Moniteur : elles ne sont point de nature à produire cet effet. Seulement, il est bon de rééditer quelquefois l'œuvre de « la démocratie peinte par elle-même. » C'est ce que nous faisons ici en reproduisant, non les accusations, mais les soupçons (ce qui est beaucoup plus terrible) du Moniteur Canadien, touchant les motifs réels de la mission de M. Bellevèze [sic].