Paris, le 30 janvier 1856.
MONSIEUR, - J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, le 28 de ce mois, et pour répondre à votre désir, je m'empresse de vous envoyer, ci-joints, deux exemplaires du numéro de janvier de la Revue Coloniale, qui contient, in extenso, le rapport de M. le capitaine de vaisseau Belvèze sur sa mission au Canada.
Ainsi que vous le verrez, par la lecture de ce rapport, M. le Commandant de la Capricieuse s'est fait un devoir de reconnaissance de rendre hommage aux sentiments de cordialité qui ont présidé à sa brillante réception par les autorités et les habitants des deux Canadas. Pour ma part, et comme ministre de la marine, j'ai dû être extrêmement touché de l'accueil si bienveillant fait à nos marins, et j'applaudirai aux bonnes relations qui s'établiront, je l'espère, d'une manière suivie, entre les deux pays et dans l'intérêt commun de leur prospérité commerciale.
Recevez, monsieur, l'assurance de ma par[f]aite considération.
L'amiral,
Ministre de la marine et des colonies,
Le solliciteur témoigna sa reconnaissance au ministre français dans les termes qui suivent et qui assurément expriment des sentiments que partageront bien cordialement tous nos compatriotes.
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