« La Capricieuse », Le Moniteur canadien, vol. 8, no 43, 23 août 1855, p. 3 :
On annonce que la Capricieuse mettra très prochainement à la voile, pour se rendre à Halifax où M. de Belvèze recevra des instructions avant d'aller plus loin. Nous espérons que le commandant est satisfait de l'accueil dont nos compatriotes l'ont honoré et qu'il ne manquera pas de dire à son maître que les Canadiens préfèrent la liberté au despotisme, l'honnêteté obscure au crime éclatant. |
« Départ de la Capricieuse », Journal de Québec, 13e année, no 99, 25 août 1855, p. 2 :
Ce matin, vers les 10 heures, le canon de la Capricieuse faisait à Québec et au drapeau de la citadelle, ses derniers adieux. La Corvette nous quittait ensuite, touée par l'Admiral, qui l'accompagne jusqu'au bas du fleuve. Il y avait près de six semaines que la Capricieuse mouillait dans les eaux de Québec. Son arrivée, fut l'acclamation d'une joie universelle; son départ contient toutes les tristesses d'un adieu du cœur. Le souvenir de nos dignes hôtes de France, subsistera longtemps. Il est ce noble trait d'union entre deux peuples qui s'aiment par la communauté des origines, du langage et de la religion, ou qui s'estiment sous l'influence d'un grand traité, qui fait ensemble leur force et leur honneur. |
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