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Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Fonds Ægidius Fauteux (BM1,S5). Ville de Montréal, gestion de documents et archives. |
Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (1820-1890) fait des études de droit et sera admis au barreau en 1841. D'abord en accord avec la pensée de Louis-Hippolyte La Fontaine, qui propose que certaines conditions soient remplies pour que s'opère l'Union du Haut et du Bas-Canada, Chauveau n'adhérera cependant jamais à l'Union, qu'il qualifie d'« acte d'oppression politique » et d'« opération financière ». Celui qui occupera pour la première fois la fonction de premier ministre du Québec (1867-1873) a œuvré activement au développement de l'éducation au Bas-Canada. En 1855, il est nommé surintendant de l'Instruction publique. C'est à ce titre qu'il accueille Belvèze d'un discours - reproduit ici - qui a marqué les annales de l'éloquence politique. Sa vision de l'éducation, à la fois idéaliste et pragmatique, basée sur l'accès à l'éducation pour tous, se heurte à bien des oppositions. Elle a cependant laissé derrière elle une vision en avance sur son temps. Toujours en proie aux attaques des ultramontains, Chauveau démissionne de son poste en 1873 et passe le reste de sa vie entre le fonctionnariat, l'enseignement et le droit. Il meurt à Québec en 1890.
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