Après la chute de l'Empire napoléonien, s'organise un mouvement qui marquera de façon durable l'Europe du XIXe siècle. Le Congrès de Vienne, qui réunit les puissances victorieuses, cherche à repenser l'ordre politique européen.
De septembre 1814 à juin 1815, des diplomates anglais, prussiens, autrichiens, russes et français s'emploient à instaurer une Europe nouvelle. Ayant pour principe premier la légitimité du pouvoir politique, le Congrès veut néanmoins établir une nouvelle distribution des territoires, destinée à neutraliser la France impériale. Ce nouvel ordre laisse peu de place à l'essor des nationalités, un enjeu que Napoléon III mettra de l'avant quelques décennies plus tard.