Corvette « La Capricieuse », Archives nationales du Québec, Centre d'archives de Québec (cote P428,53,D7,P60).
La Capricieuse : un nom, sept navires de guerre français. La première Capricieuse est une éphémère frégate mise en service en 1779 et coulée par les troupes anglaises en 1780. La deuxième, une frégate aussi, sillonne le territoire maritime français de 1786 à 1799. La troisième du nom, une tartane, se signale, après sa mise à l'eau en 1795, par ses mésaventures turques et sa triste fin aux mains des Anglais en 1800. La quatrième Capricieuse est un brick-goëlette. À partir de 1828, elle participe à l'expédition d'Alger, pour s'éteindre en 1836. La suivante, une corvette à gaillard, touche l'eau en 1849, voyage en Indochine, parcourt les côtes d'Espagne, d'Uruguay, de Californie, puis, de nouveau, les mers d'Orient. C'est elle qui vient au Canada en 1855, sous la gouverne du commandant Belvèze. Elle poursuit son périple asiatique pendant plusieurs années jusqu'à son désarmement final, en 1861. Une canonnière prendra ensuite la relève, entre 1916 et 1935, et passera l'essentiel de son temps dans les eaux de la Méditerranée. Enfin, la dernière de cette belle lignée, un aviso, fait son apparition en 1940. Elle partage son emploi du temps entre la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Indochine et la campagne du Pacifique sud. Sa carrière se termine en 1964.
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