« Procession à Caughnawaga le jour de la Fête-Dieu », gravure tirée de L'Opinion publique, vol. 1, no 27, 7 juillet 1870, p. 213. Photo © Bibliothèque nationale du Québec.


Caughnawaga, Que., carte postale, Montréal et Toronto, Valentine & Sons' Publishing Co., s.d. Photo © Bibliothèque nationale du Québec.

La première église de Caughnawaga (aujourd'hui Kahnawake) a été érigée en 1717. En 1720, des plans sont commandés dans le but de fortifier la mission en la clôturant d'une palissade de pieux et en adjoignant à l'installation une maison pour loger un officier de garde. C'est l'ingénieur royal Gaspard Chaussegros de Léry qui réalisera ces plans. L'église actuelle, qui porte le nom de Saint-François-Xavier, a été commencée en 1845, d'après les plans de Félix Martin, prêtre jésuite, sur les fondations de la première.

La réduction des caractères culturels autochtones à quelques stéréotypes constitue encore, à l'époque de Belvèze, la manière la plus commune d'envisager la relation aux peuples d'Amérique. La pièce musicale « Stadaconé, “danse sauvage“ », héritière de l'opéra-ballet Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (1735), adapte les rythmes amérindiens aux oreilles européennes. Comme tous les touristes de marque, le commandant de La Capricieuse visite non seulement la réserve de Caughnawaga, mais aussi celle de Stadaconé.


Théodore Frédéric Molt (1795-1856) « Stadaconé, “danse sauvage“ »
Musiques du Québec : L'époque de Julie Papineau, Lanoraie, Oratorio (ORCD-4108), 1997. Cette interprétation a été enregistrée par l'Ensemble Nouvelle-France (Robert Huard, baryton; Louise Courville, flûtes, recherches et direction; Pierre Bouchard, pianoforte).