« Bal au commandant de Belvèze et aux officiers de la frégate de S[a] M[ajesté] I[mpériale] La “Capricieuse” », Musée de la civilisation, collection du Séminaire de Québec. Fonds Georges-Barthélemi Faribault, P29/247.

E. Ronjat, « Galantine de dinde sur socle  », image tirée de Jules Gouffé, Le livre de cuisine, comprenant la cuisine de ménage et la grande cuisine, Paris, Librairie Hachette, 1867, planche XIX. Photo © Bibliothèque nationale du Québec.



[Visites et dîners du commandant de Belvèze à Québec], Journal de Québec, 13^e année, no 82, 17 juillet 1855, p. 2 :

M. de Belvèze comme tous les officiers de la Capricieuse sont ici le ligitime [sic] objet de la plus cordiale attention : c'est en effet à qui les entourera de plus d'hommages et de plus de soins, les jours et les fêtes se succèdent, mais sans se ressembler. M. de Belvèze visitait hier sur l'invitation en et [sic] compagnie de la municipalité de Québec, la chute de Montmorency ainsi que les ouvrages de l'aqueduc à Lorette. L'hon. commissaire des terres se trouvait la veille sur le même lieu avec bon nombre de personnes heureuses de jouir de la présence et des entretiens de cet officier supérieur. Le soir, M. de Belvèze dînait au château de Spencer-Wood. Aujourd'hui fête encore chez son Excellence le gouverneur, qui pour honorer dignement son hôte de France veut l'entourer de tout un monde d'élite, pris parmi les deux sociétés anglaise et canadienne. Mercredi 17, pose de la pierre angulaire du monument commémoratif de la seconde bataille d'Abraham. Le programme de cette cérémonie que nous publions ci-après, indique toute la signification qu'elle doit avoir pour les deux races franco-canadienne et anglo-canadienne, c'est une grande pensée de patriotisme et de réconciliation qui associe dans un même sentiment de respect et de gloire, toute la religion des souvenirs qu'éveille la date de la seconde bataille d'Abraham. La cérémonie empruntera un grand éclat à la présence de M. le gouverneur, du commandant la Capricieuse, et de tous les braves marins, qui doivent faire partie du cortège. Nous avons fait diverses fois appel aux sympathies de nos concitoyens, nous le réitérons aujourd'hui, persuadé comme nous le sommes, qu'il sera entendu de tous et que chacun tiendra à devoir comme à l'honneur, d'ajouter par sa propre présence, à l'éclat d'une cérémonie qui nous oblige et nous honore présentement et qui doit rester un noble exemple pour nos neveux.