[Vue du Palais de l'Industrie, érigé pour accueillir l'Exposition universelle de Paris, 1855], lithographie tirée de Paris moderne et ses environs, Paris, Maison Martinet, 1861, page de titre. Photo © Bibliothèque nationale du Québec.
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« Dessin du trophée construit au milieu de la section canadienne, dans l'annexe du bord de l'eau [i.e., la Seine], avec les contributions des exposants de la casse des produits forestiers », gravure tirée de Joseph-Charles Taché, Le Canada et l'Exposition universelle de 1855, Toronto, John Lovell, 1856, frontispice. Photo © Bibliothèque nationale du Québec. |
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Joseph-Charles Taché, Fonds Ægidius Fauteux (BM1,S5). Ville de Montréal, gestion de documents et archives. |
Originaire de la région de Kamouraska, reçu médecin en 1844, Joseph-Charles Taché (1820-1894) s'installe à Rimouski et y pratique pendant 12 ans. Ardent patriote et tribun reconnu pour ses qualités oratoires, il fait son entrée en politique à 27 ans en tant que député de Rimouski. Il quitte son poste en 1856, non sans s'être admirablement chargé de la représentation du Canada à l'Exposition universelle de Paris en 1855, une réalisation qui lui vaudra d'être fait Chevalier de la Légion d'honneur par Napoléon III. À la même époque, Taché prend la barre du Courrier du Canada, quotidien qu'il ne manque pas d'utiliser pour faire valoir ses idées et où il développe une réflexion très articulée sur le projet de confédération canadienne. À partir de 1859, il se livre à une intense activité littéraire et fonde les Soirées canadiennes, recueil de littérature nationale. Nommé sous-ministre de l'agriculture et des statistiques en 1864, il occupe ce poste durant une vingtaine d'années et y termine sa carrière.
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