« Prise de la tour de Malakoff (8 septembre 1855) », gravure tirée de Odette Condemine, Octave Crémazie, Montréal, Fides, 1980, p. 102. Photo © Bibliothèque nationale du Québec, 2005.
Dans le sillage des tractations menées par le tsar Nicolas Ier auprès de l'Empire ottoman qui visaient à régler des différends religieux, les relations entre la Russie et l'Angleterre se dégradent rapidement et aboutissent, au milieu du XIXe siècle, à une crise ouverte dont l'enjeu est le contrôle de la Méditerranée orientale. Napoléon III, constatant l'échec des négociations entre le Tsar et le Sultan, préfère s'allier à l'Angleterre, dont il espère obtenir le concours afin de parachever ses desseins en matière de politique étrangère. Après de longs échanges diplomatiques qui ne mènent à rien, la guerre est déclarée en mars 1854. De très durs combats, qui ne cesseront qu'au début de 1856, sont livrés en Crimée (aujourd'hui région d'Ukraine). Le Congrès de Paris, tenu en 1856, met un terme à la crise et entraîne la redistribution de l'équilibre européen.
 « Illumination of Montreal to celebrate the Fall of Sebastopol », lithographie tirée de William Lewis Morton, The Shield of Achilles. Aspects of Canada in the Victoria Age. Le Bouclier d'Achille. Regards sur le Canada de l'ère victorienne, Toronto / Montréal, McClelland and Stewart Limited, 1968, n. p (illustrations rassemblées dans un cahier glacé au centre de l'ouvrage).
|
|