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Bases de données en généalogie

Recherche avancée - Portraits de citoyennes et de citoyens de Québec et des environs du fonds J. E. Livernois Ltée (P560, S3), 1934-1951 * Nouveauté * 22 août 2024

Présentation

Présentation

Portraits de citoyennes et de citoyens de Québec et des environs du fonds J. E. Livernois Ltée (P560, S3), 1934-1951

Nombre d’enregistrements et période couverte

La base de données a été réalisée à partir des négatifs de la série Portraits de citoyennes et de citoyens du fonds J. E. Livernois Ltée (P560, S3). Par la suite, une vérification a été effectuée à l’aide des registres onomastiques et chronologiques. Les 105 000 négatifs de cette série sont numérotés de 160 000 à 264 000 et couvrent la période de 1934 à 1969. Cette première tranche contient 53 302 entrées. Les négatifs sont numérotés de 160 000 à 219 999. Ils couvrent la période de 1934 à 1951. Ils sont conservés aux Archives nationales à Québec.

Individus concernés et formats privilégiés

Plus de 95 % des épreuves et des clichés réalisés au studio sont des portraits. La bourgeoisie de la ville de Québec encourage ce genre pictural, puisqu’il témoigne de la réussite sociale. Parmi les personnes qui font la commande de portraits, on trouve des cardinaux, le premier ministre, des évêques, des ministres, des juges, des chanoines, des curés, des députés, des religieux et religieuses, des avocats, des échevins, de grandes familles, des gens de différents groupes sociaux, des diplômés, ainsi que monsieur et madame Tout-le-monde.

De plus, il arrivait régulièrement que l’équipe sorte du studio pour réaliser des portraits lors de mariages, d’ordinations sacerdotales, de bals, de célébrations de famille ou de fêtes d’associations. Le studio Livernois offrait également le service de portrait pour la réalisation de mosaïques scolaires des finissants des collèges classiques de Québec et de Lévis, des écoles spécialisées ou des facultés de l’université.

Parmi les formats en demande, le portrait « carte mortuaire » monopolise les laboratoires. Depuis la fin du XIXe siècle, la population est habituée d’offrir en souvenir d’un parent défunt un portrait sous forme de carte, avec épitaphe et prière. Les gens peuvent aussi apporter au studio l’épreuve du portrait préféré du défunt pour qu’elle soit détourée, rephotographiée et imprimée en plusieurs exemplaires.

Informations recherchables et territoire couvert

La cote du négatif, l’année, le nom et le prénom, le statut ainsi qu’un champ « Remarques » peuvent faire l’objet d’une recherche. Par exemple, à partir de 1951, l’adresse du client était recueillie par le studio. Cette information se trouvera dans le champ « Remarques » de la base de données. Le champ « Statut » peut préciser si l’individu est un homme ou une femme, un religieux ou une religieuse, un avocat, un juge, etc. Il est important de préciser que les registres répertorient le nom des clients : il pouvait arriver que le mari commande le portrait de son épouse et de ses enfants, mais sans préciser leurs noms. Une consultation des négatifs concernant l'individu recherché est recommandée avant de faire la commande de la reproduction. Plusieurs individus peuvent avoir porté les mêmes noms et prénoms. Le territoire couvert est la ville de Québec et les environs.

Mise en contexte de la création des documents

Les documents du fonds ont été produits par quatre générations de Livernois. Les trois premières séries se rapportent à la production photographique de Jules-Isaïe (1830-1868) et de son épouse Élise l’Heureux Livernois (1827-1896), de Jules-Ernest (1851-1933) et de Jules (1877-1952) Livernois. Elles se présentent ainsi : Photos-reportages édités (P560, S1), Portraits et autres photos-reportages (P560, S2) et Portraits de citoyennes et citoyens (P560, S3).

Jules Livernois se lance dans le métier de photographe à l’âge de 16 ans sous le mentorat de son père, Jules-Ernest. Par la suite, il pratiquera la photographie professionnelle de 1893 à 1933. À l’époque, il est considéré comme le photographe officiel de la capitale.

Après le décès de son père, en 1933, il reprend la gestion du studio. Il profite alors d’une clientèle et d’une renommée bien établies. Jules abandonne la photographie après le décès de son demi-frère Paul pour confier le studio à des opérateurs, dont Émile Pelchat, Thaddée Lebel et Louis-N. Saint-Hilaire. À partir de 1933, il consacre tout son temps à l’administration de la compagnie.

Pour en apprendre plus sur le studio Livernois, vous pouvez consulter cet article publié dans le Journal de Québec du 25 août 2024 : Voici ce qu'il faut savoir sur la dynastie familiale des Livernois.

Remerciements

Le travail de saisie a été effectué par plusieurs personnes, dont Martin Lavoie, Jacques Morin, Audrey Pageau-Gagné, Annie Bigaouette, Alexandra Buthiaux, Nathalie Vaillancourt et Catherine Lavoie.